Edition Pignols’arts#6, Pardines
Poème de Louise
« Chers adultes,
Pourquoi faites vous ces choses?
Ces choses qui nous amènent tous à l’extinction de notre planète…
Ces choses qui nous font agir seulement quand il est trop tard…
Pourquoi nous poussez vous vers un futur que nous ne voulons pas connaître?
Pourquoi voulez-vous transformer notre oxygène si vitale pour nous en air irrespirable?
Sachez que de ce futur, nous n’en voulons pas !
Sachez que moi, je veux vivre l’instant présent , en me disant que j’aurai une vie tranquille et paisible.
A tous les enfants du monde: l’instant présent, c’est important ! »
Préparation, installation, fléchage , signalétique avec l’aide précieuse de Julien Berland, décoration et engagement dans la marche pour le climat grâce à Eric notre instit militant par l’affichage de slogans tout au long de la balade et des œuvres qui font écho au sujet. Dentelles et cravates, nous sommes tous concernés . Notre nouvelle mascotte, le taureau de fabien Harel, qui tient compagnie à son ours revêtu de sa couverture polaire.
PIGNOLS’ARTS : BALADE toujours EN VRAC la sixième !
Textes de Michel Gouttebelle toujours notre fidèle reporter !
PIGNOL’S ARTS : BALADE MATINALE.
J’arrive tôt samedi matin.
Le soleil inonde les façades claires des maisons.
Rues désertes,l’ours de Fabien Harel menace mon passage tel un cerbère et je vais voir quelques expos disposées à se laisser zieuter avant leur ouverture au public.
Comme je ne suis pas le public,ça tombe bien!
Je commence par l’univers gothique de Nancy Cardinal qui se fait du bien en triturant des poupées.
Et,tout naturellement,je dis bonjour aux dames de Christophe Desrayaud.On ne peut pas les rater,même sa pisseuse perchée dans la grange.
D’autres femmes m’attirent,du style de celles qu’on voit dans les magazines.Elles sont exposées dans l’intimité d’une cave et vétues de peinture,magnifiées par l’imaginaire du duo Chassignol&Arguel. L’une peint les corps,l’autre photographie et c’est magique!
Et….mon pauvre corps les intéresse ! et vous savez quoi ? Suis pas contre un bon ravalement.
Une expo vient d’ouvrir.
Suis attiré par les drôles de bestioles de Dalecki en plastique massif.
Marrit Veenstra Typom finalise son installation.Elle délaisse ses plats territoires pour les peupler d’habitant bizarres un peu extra-terrestres.
Et puis,pour finir cet article,les sculptures de Bozo qui est loin d’être un clown.
Je ne peux pas commenter,des fois, y’a pas besoin de mots, mais j’en aurais bien acheté une.
PIGNOL’S ARTS : L’EXPLORATION CONTINUE.
À Pardines, il est une cour intérieure à la fois intime et minérale et c’est là que Pierre Berger expose ses sculptures aériennes avec plein de rondeurs.C’est sobre,équilibré,ça repose…
Autre cour,végétale celle-là. On dirait que c’est pâques et que les cloches sont passées y pondre de gros oeufs.
Mais point de légende et de mensonge,fussent-ils catholiques,c’est juste Elisabeth Guerry qui a posé sur l’herbe ses rêves minéraux.
Et dans une galerie de verdure,Gilles Barp expose ses femmes quelque peu tourmentées et le partage est Beau.
Approche « cartonesque » (je viens de l’inventer),Notrac explore les reliefs,les ondulations et les strates du carton pour donner corps et relief à sa peinture.
Et puis,les voisines,tricoteuses et brodeuses acharnées explorent plein de territoires.
Ce sont les Peloteuses….Moi, je veux bien me faire peloter;elles ont préféré me rhabiller!
Je laisse le bonnet pour rendre visite à EloOdïe Armabessaire, qui,contrairement à ce que peut suggérer son nom,ne brode pas d’abécédaires. A l’inverse les oeuvres d’Anaïs Boucheret semblent d’une autre époque, et pourtant bien dans son temps !
Ici aussi,galerie verte et c’est génial.
Véro des bois a bien investi son appentis rustique et l’ensemble fonctionne bien. Ses émaux brillent dans la lumière du soleil matinal.
….
Plus de photos de Pascal Lucas, le photographe de l’édition 2019. Il le fait avec tant de cœur, que cela transpire dans ses clichés. « Tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil ». Ce festival nous rend heureux !
Un GRAND MERCI à lui ! On t’a eu !
