Edition #5

LA PREPARATION DU SITE dans la bonne Humeur

Préparation, installation, sublimation.
Un triptyque fin près à vous éblouir tout au long de week-end.
Rendez-vous entre ateliers et lavoir, chapelle et granges, four à pain et jardins !
La journée s’achève pour nous avec les artistes et les accueillants avec un vernissage bien mérité !

 

 

PIGNOLS’ARTS.— BALADE  EN VRAC –

Textes et posts de Michel évoluant en reporter, et il fait bien !

Qu’ai-je vu,senti,aimé touché?
Une foultitude de choses,de personnages aussi.
Et pour me faire plaisir,je les ai bien mixés dans ma fabrique à fantaisies.
Allons-y,c’est parti !
Y’a du linge qui sèche et des rêves d’osier,
des Vénus callipyges,un nombril anonyme.
Des femmes à la fenêtre
Puis des cris silencieux et des bestiaux bizarres,
Des arbres rescapés,et des chardons séchés.
Y’a des drôles de regards,des chiottes atypiques,
Des rencontres canines,
Des ectoplasmes bleus,
Des nanas anguleuses,
Un convoyeur de fonds et des portes ouvertes,
Des empreintes géantes et « Telegraph brothers »,
Et puis de l’art forain,
Des baleines bizarres,
Un parking à poussettes,
Des empreintes géantes
Et des fleurs d’églantier….

 

 

Crédit photos Simon Mathey

ET PLUS ENCORE !…Une EXPO bouleversante dirigée par un super instit Eric, un projet de plus qu’il aime nous dévoiler.

Michel Gouttebelle

PIGNOLS’ARTS._____LA CHAPELLE

On commence par l’église.

Monter péniblement les marches,bien se cramponner à la rampe,reprendre son souffle,considérer la terrasse ombragée dans un premier temps,le paysage environnant dans un second temps,dire bonjour à la dame en osier et pénétrer dans le sanctuaire.

Et……ce n’est pas le corps du christ,mais d’autres corps,brodés ,tissées et peints avec minutie,et des visages aussi et de l’anatomie comme dans les livres de médecine.

Moi, j’ai franchement craqué.Elle s’appelle Laurence et signe Fontencomble.

Passer à l’autre expo: »les gueules cassées ».

Il s’agit d’un travail effectué par la classe de CM2 de Coudes d’Eric DELPHAUT.

Paradoxal?  Pas plus que l’église qui cautionnait ces tueries et qui accueille aujourd’hui ce témoignage poignant.

Et puis, lever la tête et contempler les fresques naïves, s’apaiser doucement, se laisser envahir de ces teintes pastel. L’artiste n’est pas au catalogue…

Voilà,on peut sortir pour un autre voyage.

Deux jours intenses durant lesquels j’ai fait le plein d’émotions,satisfait ma curiosité,cultivé les rencontres,resserré les liens d’amitié.

Deux jours d’extases, de rires, de déconne, d’alcoolémie, de films et de photos pour en garder  le souvenir.

RETOUR EN IMAGES, SON et LUMIERE  (clicquer sur les mots bleus)

Et sous l’arbre,tout est prêt.
L’horizon se couvre,des soufflées de vent impétueuses agitent les feuilles et font danser les cheveux.
La musique nait et s’incruste douce,très douce dans cet univers romantique.
On s’apaise,se pose et se repose,tout va bien,faut juste écouter,se laisser bercer…..
Le duo complice et bienveillant fait son oeuvre,y’a même de la somnolence sur la fresque voisine.

C’était vraiment l’endroit,le moment où jouer ces belles mélodies de O’ BRIEN.

Le Dr PROUT a installé son bazar dans une grange et proposait un spectacle incontournable tellement il est « barré » et atypique.
Petite jauge, prestation intimiste.
Pour ceux qui n’ont pu assister au délire « Proutien »,quelques vidéos approximatives.
Le personnage est à la hauteur de ses inventions et son humour fait friser les moustaches de sa machine à caresser les nuages.
Fantasmagorie assurée!

 

À la demande générale,… (j’exagère, mais nul doute qu’ils en ont mis plus d’un « su’ l’ cul ». Une prestation infernale.Mais, que voulez-vous, on peut pas être à la foire et au moulin et d’autant plus qu’on a mis les chaussures à bascule (tiens,une idée pour Dr Prout) pour danser la bourrée bourré.
Prenez un crin-crin qui couine bien, saccaddez la manivelle, accompagnez-le d’une guimbarde ,amplifiez le tout,et c’est parti pour la transe.

Bien faire claquer les sabots sur le plancher,et les « raveurs »peuvent aller se rhabiller, même avec dix kilos de son.

À croire qu’elle est mieux dans les airs que sur terre…
Multipliant les spectacles avec une belle énergie.
On l’a vue expérimenter avec un oiseau qui suivait ses évolutions en griffant les grilles de son collant.
Un autre défi improvisé, accompagnée d’un percussionniste.
Une super-nana cette petite blondinette.
Merci Lucie pour ta présence !